vendredi 25 juin 2010

Comment préparer un parcours de vélo?

Ça y est c'est l'été et on peut profiter du temps pour pratiquer librement les sports en plein air. Pour ma part, j'ai ressorti mon vélo de course et je me régale dans l'arrière pays Niçois. Mais reprendre le sport c'est aussi préparer son parcours et aujourd'hui les nouvelles technologies offrent de formidables outils : Google Map, Google Earth , IGN, Spreadsheet, databike.fr,...

Profil du parcours

Il faut pouvoir évaluer les cotes et leurs pentes ainsi que les plats. pour définir le profil d'un parcours. Par exemple, un grimpeur préfèrera une succession de montées descentes à un long faux-plat.

Je vais donc vous présenter un parcours d'environ 60km en montagne. Pour le tracer du profil, j'ai utilisé GoogleMap et le site DataBike (une feuille Excel fait tout autant l'affaire que databike).

En premier, il faut repérer les points délimitant de manière approximative les zones de plat et de montée. Pour cela l'option relief de GoogleMap est pas mal. Mais une reconnaissance du parcours sur place est toujours mieux. Toujours avec GoogleMap, vous pouvez évaluer les distances entre ces points en utilisant la fonction itinéraire et en y ajoutant des destinations.

Une fois les informations obtenues, j'ai rempli un tableau avec les caractéristiques pour chaque point particulier du parcours : route, localité, km du tronçon et altitude. Je les ai inséré dans databike et j'ai obtenu un tableau et un graphique.




Visualisation du parcours en 3D

Mais il est aussi possible d'utiliser GoogleEarth pour visualiser son parcours. Il vous faudra d'abord indiquer l'itinéraire puis lancer la visualisation.




Profil du cycliste

Avant d'évaluer la difficulté d'un parcours, il faut connaitre le profil du cycliste. Par exemple, un cycliste puissant et musclé aura plus de facilité à maintenir une vitesse élevée sur du plat grâce à cette puissance mais en montagne où la vitesse est moins déterminante face à l'endurance, il souffrira de son poids. C'est pourquoi au tour de France, il y a plusieurs maillots : jaune (1er au classement), à poids (meilleur grimpeur) et vert (meilleur sprinter). Ainsi, on récompense les cyclistes pour leur compétences parfois hors du commun lorsqu'il s'agit de grimper une montagne ou d'accélérer puissamment!

Nos muscles (squelettiques), sont de deux types : I ou IIa. Le type I pour l'endurance est rouge et fin et le type IIa pour la puissance est blanc et volumineux. Il existe un troisième type, le IIb, qui évolue au cours de notre développement en I ou IIa. Ces caractéristiques expliquent en partie les différences entre sportifs et leurs spécialisations. Un sprinteur nécessitant beaucoup de puissance instantanée va être plus volumineux qu'un grimpeur endurant et fin.

Donc à vous de voir si vous préférez les longues sorties plates ou les courtes sorties en montagne avec des difficultés. Car cela influencera .

1 comments:

Anonyme a dit…

bonne explication merci

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